Formation pour l’obtention du permis de conduire B
État des lieux :
La mobilité apparaît comme une des conditions fondamentales de l’insertion sociale des individus au même titre que la santé, le logement ou la formation professionnelle.
Les personnes en situation de précarité, et en recherche d’emploi sont moins mobiles que la moyenne. Ce problème peut concerner jusqu’à 20% des adultes en âge de travailler. Certaines enclaves géographiques, socio-professionnelles sont particulièrement touchées. Des études menées sur ces territoires montrent qu’environ 50% des personnes en situation précaire ont dû refuser un emploi ou une formation pour des problèmes de mobilité.
28% des personnes en insertion professionnelle abandonnent leur emploi ou leur formation pour des raisons de mobilité : elles n’ont pas accès aux moyens de transport, n’ont pas de véhicules ou n’ont pas le permis de conduire.
Le manque de mobilité géographique est un frein pour de nombreux demandeurs d’emploi. Le permis B figure fréquemment au nombre des exigences des employeurs.
Objectif : être acteurs de la mobilité inclusive c’est
Publics concernés :
Ce dernier public, sensible à la Réunion, est particulièrement touché sur « les hauts ».
Dans les familles mono parentales, « le chef » est souvent une femme. Cette responsabilité et ses obligations sont déjà en soi un frein à l’emploi. L’accessibilité des modes de transport et la localisation des emplois sont des facteurs qui affectent l’égalité à l’emploi des femmes (théorie de la discordance sociale).
Une plus grande mobilité et l’accessibilité au marché du travail favorisent de meilleurs revenus et la diminution des inégalités sociales entre les sexes.
Références : Mobilité inclusive (rapport 2013)
https://www.mobiliteinclusive.com/etude-mobilite-insertion-acces-emploi/